QUEL EST L’EFFET DE LA MUSIQUE SUR LE DÉVELOPPEMENT DU CERVEAU DES NOUVEAU-NÉS PRÉMATURÉS ? (Recherche médicale (Projet en cours)
Building the path to resilience in preterm infants: a neuroimaging investigation of the brain structural effects of a musical intervention in preterm infants
Malgré les progrès de la médecine, la grande prématurité reste un problème pour notre société. En constante augmentation (7% des naissances en Suisse), elle est la principale cause de décès survenant au cours des quatre premières semaines de vie des nourrissons dans le monde. Dans les pays à revenu élevé, la quasi-totalité de ces bébés survivent mais bon nombre d’entre eux souffrent de troubles précoces du développement, notamment des troubles au niveau du développement moteur, cognitif et/ou émotionnel. Il est donc d’une grande importance de développer des stratégies pour améliorer le développement du cerveau et soutenir la résilience après la naissance prématurée. Des études récentes montrent que le développement de ces enfants nés trop tôt ne dépend pas uniquement des soins médicaux prodigués mais aussi de l’environnement du bébé prématuré dans ses premières semaines et mois de vie. Une introduction de la musique a récemment été proposée en néonatologie. Cependant, les effets d’une intervention musicale sur le développement cérébral et sur le développement cognitif et émotionnel de l’enfant né prématurément restent à démontrer. Le but de cette étude est donc de tester l’efficacité d’une intervention musicale postnatale précoce sur le développement du nouveau-né prématuré.
De plus, si la musique a un impact positif sur le développement du cerveau, elle pourrait devenir un outil utile en néonatalogie pour apaiser le bébé mais aussi les parents. En outre, la musique pourrait être un moyen d’aider les parents à communiquer avec leur bébé ; par conséquent, cela pourrait diminuer l’anxiété et la dépression des parents et améliorer le lien entre les parents et les nourrissons. Enfin, cette intervention pourrait être proposée à tous les nourrissons hospitalisés en unité de soins intensifs néonatals, peu importe la pathologie, le statut économique des parents, le lieu où le pays.
En plus de la FReP, cette étude est soutenue par le Fond National Suisse pour la Recherche Scientifique, ainsi que d’autres fondations privées.
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